Musée des Impressionnismes Giverny
Présenté par l'Association Givernet
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Exhibition Giverny France
2010 
"Maximilien Luce, Néo-impressionniste. Rétrospective"
Exposition à Giverny France 2010
Musée des Impressionnismes Giverny
Du 28 juillet au 31 octobre 2010
Né en 1858, Maximilien Luce découvre le divisionnisme de Seurat et Signac lors de l'exposition des Indépendants de 1886. L'année suivante, il expose à son tour au Salon une oeuvre pointilliste, la Toilette, qui est achetée par Signac. C'est le début d'une longue amitié, qu'il exprime au travers de portraits des différents membres de l'école néo-impressionniste, Seurat, Signac, Cross, Pissarro, ou encore le critique Fénéon.
D'un tempérament ardent, Luce s'engage aux côtés des anarchistes, mettant son talent de graphiste au service de cette cause, à travers des affiches et des dessins de presse. C'est sans doute ses opinions politiques qui lui vaudront de ne pas se voir reconnaître de son vivant la place qu'il mérite dans l'histoire de l'art.
Son oeuvre, d'une grande maîtrise technique, dévoile un sens aigu de la couleur, notamment pendant sa période pointilliste. Luce privilégie les lumières du crépuscules, ou les paysages baignés de soleil. Il s'enthousiasme pour les grands travaux d'Haussmann, qui transforment Paris en un vaste chantier. Mais c'est toujours l'homme qui est au centre de ses préoccupations.
Un séjour en Belgique lui fait découvrir le Borinage. Luce devient le chantre du Pays Noir, dont il dépeint les terrils et les haut fourneaux avec lyrisme et sans misérabilisme.
Les exactions commises lors de la Commune de Paris, dont il a été témoin alors qu'il n'avait que treize ans, lui inspirent trente ans plus tard des toiles monumentales qui dénoncent les horreurs de cette guerre civile.
Luce se sent également solidaire des soldats de la Première Guerre mondiale, dont il observe l'accablement résigné dans les gares parisiennes, à l'occasion de permissions.
A la fin de sa vie, Maximilien Luce trouve l'apaisement en s'installant au bord de la Seine à Rolleboise, non loin de Giverny, d'où il continue de peindre des scènes plus détachées et bucoliques. Il meurt à Rolleboise en 1941.
Une soixantaine d'œuvres, tableaux et dessins, ainsi que des documents inédits retrace le parcours de Maximilien Luce, un des meilleurs représentants du mouvement néo-impressionniste.
Exposition dans le cadre du festival ‘Normandie impressionniste’
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